Tranche de vie militante #5

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), que j’ai le bonheur de présider depuis 2014, c’est une grosse ‘patente’, pour ainsi dire !

Pour mener avec succès les destinées de cette grande institution fondée en 1834 dans la foulée du mouvement patriote, véritable petit ministère du combat citoyen et national, certes il faut être un super-militant, mais cela requiert également des aptitudes importantes en termes de gestion, d’administration, de gouvernance, de développement des affaires…

D’autant qu’en dépit de notre visibilité, de notre hyperactivité, notre équipe reste de taille modeste.

Par exemple, être Président général de la SSJB, c’est gérer et faire fructifier un porte-feuille de plusieurs millions de dollars, c’est administrer un important capital, un immeuble ancestral, ainsi qu’une entreprise d’assurance-vie (le fameux Service d’entraide).

– C’est être aussi responsable :
– du Comité de la Fête nationale ;
– d’innombrables comités d’action et de développement ;
– de trois (!) fondations autonomes assez bien nanties, dont la Fondation du Prêt d’honneur et la Fondation pour la langue française que j’ai eu le plaisir de mettre sur pied et qui lève déjà des millions de dollars en dons majeurs et en dons planifiés ;

Mais ce n’est pas fini ! Car tout en étant à la tête de la Société, j’ai de plus été amené à m’occuper :

– du Mouvement Québec français (MQF) ;
– du Mouvement Montréal français ;
– du réseau Cap sur l’indépendance, une coalition de plus d’une vingtaine d’organisations citoyennes axée sur l’action indépendantiste concrète et directe ;
– de l’Opération Bélier ;
– du Projet ÉLAN ;
– du projet « La Minerve, café – arts – culture » (une nouvelle scène ou laboratoire artistique à Montréal qui verra le jour cette année) ;
– des Productions Duvernay, une boîte de production télévisuelle totalement indépendante ; c’est notamment cette entreprise qui produit l’émission de Grand spectacle de la Fête nationale diffusée chaque 24 juin à ICI Radio-Canada ;

– sans oublier les Partenaires pour un Québec français (aujourd’hui coordonnée par le MQF), cette immense coalition réunissant notamment plusieurs grandes centrales syndicales et représentant plus d’un million de travailleurs et travailleuses sur le dossier du français ;

Comme si ce n’était pas déjà suffisant, le Président général de la Société est aussi amené à jouer un rôle important au sein de plusieurs coalitions, fronts communs, tables de concertations, comme :

– le Mouvement national des Québécoises et Québécois, dont j’ai été le Premier vice-président ;
– les Organisations unies pour l’indépendance (OUI-Québec) ;
– la Coalition pour l’histoire, fondée par la SSJB et aujourd’hui coordonnée par la Fondation Lionel-Groulx ;

Parmi les comités internes les plus stratégiques, il y a :

– le Comité de la commémoration québécoise du Jour du Souvenir ;
– le Comité Pierre-Demers (pour la science en français) ;
– le Comité du journal Le Patriote, une publication trimestrielle ;
– un comité des missions à l’étranger et dans la francophonie des Amériques, y compris notre nouvelle Délégation en Haïti ;
– les Comités et jurys liés aux Grands Prix, comme le fameux titre de Patriote de l’année ;